C’est ce que confirme une récente étude* de l’Institut National de Veille Sanitaire : la concentration moyenne dans l’air de PM10 est de 31,8 microgrammes/m3 à Marseille, contre 20 microgrammes/m3 maximum recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Cette enquête étudie notamment les effets à court terme des pics de pollution aux particules fines sur la « mortalité non accidentelle » et cardio-vasculaire. Celle-ci augmente à chaque pic de pollution, de 0,5% en hiver et 1% en été. Les pics de pollution PM10 sont plus fréquents en hiver (ex : 8 janvier 2015 : plusieurs pics déjà enregistrés**), mais tue d’avantage en été pour des raison physiologiques.
Les particules fines sont générées en partie par les gaz d’échappement des véhicules, notamment les moteurs diesel, aux côtés de l’activité industrielle ou des systèmes de chauffage.
Elles parviennent jusqu'aux bronches, et peuvent y transporter des allergènes et des molécules cancérogènes. Les plus fines peuvent passer à travers la membrane pulmonaire dans le sang, et avoir un impact sur le système cardio-vasculaire. Elles peuvent ainsi provoquer accident vasculaire cérébral, crise cardiaque, rupture d’anévrisme, angine de poitrine, embolie pulmonaire.
*"Impact à court terme des particules en suspension (PM10) sur la mortalité dans 17 villes françaises, 2007-2010"
**Suivi de la qualité de l’air et des pics de pollution : atmopaca.org