En France, 50% des personnes en insertion sont contraintes de refuser un emploi pour des problèmes de mobilité.
Ex : la personne ne possède pas de véhicule et il n'y a pas d'offre de transports adaptée aux horaires de travail. Ou bien la personne possède un véhicule mais venir travailler avec coûterait beaucoup trop cher, surtout avec un salaire modeste ou un contrat précaire.
C'est pourquoi la mobilité s'invite depuis une quinzaine d'années dans les entreprises et les zones d'activités, via les PDE (plan de déplacements entreprises) ou les PDIE (plans de déplacements inter entreprises).
A partir de 2018, ces PDE deviennent "Plans de mobilité" et seront obligatoires pour les entreprises de plus de 100 salariés sur le même site.
L'objectif d'un plan de mobilité est à la fois d'informer les salariés des solutions de mobilité existantes (covoiturage, transports en commun, autopartage, télétravail, déplacements à vélo,..) et de les développer ou de les améliorer.
Voilà les thématiques abordées le 16 décembre dernier, lors d'une demi-journée de réflexion sur les perspectives et sur les retours d'expérience des plans de mobilité, organisée par France Nature Environnement et la Maison de l'emploi de Marseille, spécialiste de l'insertion et de la mobilité.
Le directeur des transports de la Métropole Aix Marseille Provence, Yannick TONDUT, accompagné de Vincent TINE, de l'agence d'urbanisme de Marseille, ont présenté les grandes lignes de l'"Agenda de la mobilité métropolitaine", plan ambitieux d'amélioration de la mobilité à l'échelle de la Métropole, qui venait d'être adopté la veille.
Gageons que cet Agenda, ainsi que les initiatives des zones d'activités et des entreprises du territoire qui sont amenées à se multiplier, apporteront des solutions à la question cruciale de la mobilité rapportée à l'emploi.